Contexte
Le 24 avril 2013, la catastrophe de l'effondrement du Rana Plaza au Bangladesh a mis en lumière les conditions de production déplorables de l’industrie textile. Mondialement médiatisé, cet événement a constitué un premier pas dans l'éveil des consciences des consommateurs sur les impacts sociaux de ce secteur.
Au-delà du facteur humain, les activités liées au textile ont des conséquences dramatiques sur l'environnement. Le textile représente 2 %des émissions mondiales de gaz à effet de serre et se classe parmi les industries les plus polluantes de la planète, devant l'industrie maritime et l'aviation.
Caractérisé par une chaîne de valeur complexe, le cycle de vie des matières textiles, de leur fabrication à leur fin de vie, est aujourd'hui fondé sur un modèle linéaire : une extraction de ressources en continu, une phase d’utilisation toujours plus courte et une quasi absence de revalorisation des matières en fin de vie. Un modèle qui participe à renforcer les externalités négatives de ce secteur, tant sur les Hommes que sur la planète.
Enjeux
A travers ce rapport, Circul'R s'est attaché à rendre compte des impacts environnementaux de l'industrie textile pour souligner les limites de cette approche linéaire. Dans la continuité de son engagement à accélérer la transition vers une économie circulaire et en tant qu'agrégateur d'un écosystème de plus de 1 000 porteurs de solutions, Circul'R a souhaité mettre en avant des projets concrets qui ont fait leur preuve pour démontrer qu'une transformation en profondeur de l'industrie textile est possible.